2 mai 1989, avant le décollage de La Réunion vers Lusaka, Jean-Paul II est installé sur le jump-seat et semble très intéressé par la préparation machine. De gauche à droite : Jean-Paul II, Raymond Machavoine et Henri Ranty.
Lors de son arrivée à bord, à la grande surprise de la délégation papale ainsi que de l’équipage Air France, Sa Sainteté manifeste le désir d’assister au décollage ! Le commandant de bord, Raymond Machavoine accepte avec plaisir et délègue à Henri Ranty la mission consistant à installer l’illustre invité sur le jump-seat, le siège situé juste derrière le commandant de bord. Redoutable tâche sachant que, sur Concorde, pour éviter de se cogner la tête au plafond lors de la course au décollage, la sangle d’entrejambes doit être bien serrée. Malgré la soutane portée par le Saint Père, Henri a su relever le défi et tout s’est bien passé.
Comme a témoigné, après coup, Raymond Machavoine, le pape s’est montré intéressé par le vol mais, sur demande de sa suite, a dû retourner en cabine avant l’atterrissage à Lusaka pour préparer son arrivée.