Article publié dans la Revue Air et Cosmos, n° 137 du 29 janvier 1966
Les prototypes de Concorde seront équipés avec le plus perfectionné des enregistreurs de surveillance encore jamais monté sur un avion. Le nouvel enregistreur étudié, et construit par Elliott Automation spécialement pour Concorde, enregistrera les informations provenant de 300 points de l’avion. Dans certains cas la cadence de recueillement d’un paramètre pourra atteindre cinq informations par seconde. Ces informations seront recueillies sur un ruban spécial à haute précision dont la capacité sera de 12 heures.
Le système de surveillance, qui comprend un enregistreur Elliot Air 3, sera installé à la partie arrière de l’avion et un soin particulier sera apporté à sa protection. Il pourra résister en cas d’impact violent et de feu. Si l’avion venait à amerrir et à sombrer, l’enregistreur serait éjecté automatiquement et flotterait à la surface. Un émetteur radio Elliot entrerait en action et permettrait de localiser l’enregistreur et par la même occasion, le lieu de l’accident.
Elliott étudie également un système qui permettra l’exploitation directe de la bande enregistrée par un computer digital.